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Cheikh Bouamama

Statue de Cheikh Bouamama à El Bayadh

Nom de naissance محمد بن العربي بن الشيخ بن الحرمة بن إبراهيم
Naissance 1833
Figuig, Maroc
Décès 17 octobre 1908 (à 75 ans)
El Aïoun Sidi Mellouk, Maroc
Commandement Homme d'Etat
Militaire
Conflits Conquête de l'Algérie
Faits d'armes Bataille de Sfissifa
Bataille de Ksar Chellala
Autres fonctions Chef des tribus d'Ouled Sidi Cheikh

Cheikh Bouamama (en arabe : الشيخ بوعمامة) ou Boumama (بوعمامة), ou Bou Hamama, de son nom complet Mohammed ben Larbi ben Cheikh ben Horma ben Mohammed ben Brahim ben Attaj ben Sidi Cheikh Abdelkader (محمد بن العربي بن الشيخ بن الحرمة بن إبراهيم), est né en 1833[1] à Ksar Hammam Fougani de Figuig au Maroc[2],[3] et mort le 7 octobre 1908 à El Aïoun Sidi Mellouk, dans la région d'Oujda au Maroc, près de la frontière algérienne[4]. Il est de la famille des Ouled Sidi Taj appartenant à la tribu des Ouled Sidi Sheikh Gharaba relevant du Maroc selon le traité de Lalla Maghnia[5],[6],[7].

Qualifié de « marocain qui représente l'Algérie qui résiste » par Patrick de Gmeline[8], en Algérie il est considéré, comme à la fois un résistant algérien[6],[9],[10],[11], une figure historique[12],[13], un combattant reconnu et un personnage mystique[14]. Il appartenait à la branche des Ouled Sidi Cheikh[15]. Installé à Ksour Moghrar Foukani, dans l'actuelle Wilaya de Naâma, depuis 1873, il passe à la révolte[15].

Réussissant à mettre un terme aux divergences tribales de son époque, il constitua sa base militaire à Moghrar Tahtani (au sud de Aïn Sefra) et à Abiodh Sidi Cheikh (190 km au nord-est de Moghrar) d'où il dirigea la résistance contre la colonisation de l'Algérie par l'armée française de 1881 à 1908, participant à de nombreuses batailles et causant d'importantes pertes à ses adversaires[16].

Étymologiemodifier | modifier le code]

Cheikh Bouamama, a été surnommé « Bouamama », car durant toute sa vie il a porté sur la tête un turban, عمامة (« 'amâma »). Ce dernier évoque la piété et l'attachement à la religion musulmane.

Biographiemodifier | modifier le code]

Ville de Figuig, lieu de naissance de Bouamama.

Cheikh Bouamama est issu de la famille des Ouled Sidi Taj[17]; sa famille vit à Figuig[6] où son père, Cheikh Larbi ben El Horma, pratiquait le commerce des burnous et des bijoux entre la région de Figuig et Moghrar Tahtani[18].

Contexte et remarque historiquemodifier | modifier le code]

  • En 1845, le Traité de Lalla Maghnia, imposé par l'armée française, sépare la tribu des Ouled Chikh en deux, une partie se retrouve du côté marocain (les Ghraba à laquelle appartient Bouamama) et l'autre du côté algérien de la frontière (les Chraga)[20],[21].
  • Les historiens ou militaires français nomment la révolte de Cheikh Bouamama « L'insurrection algérienne »[19].
  • Lors de la révolte de Cheikh Bouamama, une grande famine s'empare du pays, surtout dans la région oranaise et le Tell[22].

Les conditions préliminaires à la résistance de Cheikh Bouamamamodifier | modifier le code]

Depuis la résistance des Ouled Sidi Cheikh, la région du sud oranais dispose d'une autonomie relative dans la gestion de ses affaires internes. Du fait de la faible concentration de colons dans cette région où l'armée française ne dispose que d'un seul poste à Abiodh Sidi Cheikh – fraction des Cheraga. Suite aux batailles contre l'armée française, la famille des Ouled Sidi Cheikh s'est dispersée. Certains de ses membres sont contraints à l'exil au Maroc alors que pour d'autres, c'est l'exode vers les régions de l'extrême sud où ils s'établissent dans la région de Goléa.

La trêve observée par les habitants de la région dans la résistance qu'ils avaient déclenchée en 1864 ne dure pas longtemps. La branche des Ghraba des Ouled Sidi Cheikh émerge sur la scène à travers la lutte menée par Cheikh Si Mâamar Ibn Cheikh Tayeb, chef de la branche des ghraba contre l'armée et les colons français, à partir du mois d'avril 1875. Toutefois, ce dernier est contraint de se retirer et est assigné à résidence.

Mais à partir de 1880, une autre personnalité de la même tribu émerge, Cheikh Bouamama qui continue la lutte contre les colonisateurs français et s'oppose à leur expansion dans les régions sahariennes.

Les causes de la résistance du Cheikh Bouamamamodifier | modifier le code]

Le refus de l'occupation française par le peuple algérien constitue le facteur le plus important ayant poussé Cheikh Bouamama à préparer et organiser l'action de résistance armée. Mais il existe d'autres facteurs qui ont contribué à accélérer le déclenchement de la révolte.

Les causes directesmodifier | modifier le code]

L'assassinat le 22 avril 1881 d'un officier français, le lieutenant Wayne Bruner qui occupe le poste de chef du bureau arabe de la région d'El Bayadh, ainsi que quatre de ses gardes parmi les spahis. Cet officier essayait de mettre un terme à l'activité du Cheikh Bouamama.[pas clair]

Les causes indirectesmodifier | modifier le code]

De par son statut d'homme de religion et chef de zaouia, Cheikh Bouamama est imprégné de l'idée de la lutte contre les colonisateurs chrétiens conquérants.

L'apparition d'idées réformistes comme l'appel de Djemâl ad-Dîn al-Afghâni et du Sultan Abdul Hamid II à la mise en place d'une alliance islamique dans le cadre du califat islamique en tant que base de changement de la situation des musulmans et en vue de chasser les colonisateurs, ainsi que le rôle joué par les prédicateurs de la tariqa Sanousiyya dans la sensibilisation des populations des régions du Sahara contre la pénétration du colonialisme, vont aussi dans ce sens.

Causes conjoncturellesmodifier | modifier le code]

La misère due à la politique menée par l'administration française, notamment l'interdiction faite à certaines tribus de se déplacer entre 1879 et 1881, en particulier celles d'Aflou, d'El Bayadh ainsi que les tribus nomades des monts des Ksour, provoque un mécontentement sérieux. Cette interdiction a entraîné la mort d'une grande partie du cheptel, le pourcentage de pertes ayant atteint pour la seule région d'Aflou environ 80 %, soit trois cents bêtes dont 37 % pour l'année 1879-1880 et 43 % pour l'année 1880-1881[réf. nécessaire].

Cette dégradation de la situation économique dans la région du sud oranais contribue à l'embrasement de la lutte et au déclenchement de la résistance.

La volonté manifestée par les autorités françaises d'établir un poste militaire d'observation à Ksar Tiout après l'échec de la délégation officielle dans l'étude du projet d'extension de la voie ferrée à travers le Sahara, du sud ouest vers le département d'Oran en 1879 est aussi une source de mécontentement des populations.

Les étapes de la résistancemodifier | modifier le code]

Première étapemodifier | modifier le code]

Cheikh Bouamama ne déclare la lutte contre le colonialisme français, dans la région du sud oranais qu'après avoir préparé toutes les tribus sahariennes par le biais des disciples de la confrérie répartis à travers la région notamment les tribus des Trafi, des Rézaynia, d'El Ahrar, Frenda et Tiaret. Cette propagande trouve un large écho auprès des tribus de Ammour, Hamiane et Châamba. Cheikh Bouamama réussit à rassembler environ deux mille trois cents soldats, cavaliers et fantassins. Le premier affrontement militaire entre Cheikh Bouamama et les troupes françaises a lieu le 27 avril 1881 au lieu-dit Sfissifa au sud de Aïn Sefra, et s'achève par la défaite de l'armée française et la mort au champ d'honneur de certains hommes de Cheikh Bouamama parmi lesquels le chef des Maâlif et le chef des Rézaynia.

Compte tenu de la gravité de la situation afin de réprimer la révolte, les autorités françaises s'empressent d'envoyer dans cette région des renforts supplémentaires composés de :

  • deux bataillons dirigés par le caïd Kaddour Ould Adda ;
  • le bataillon de Tiaret dirigé par El Hadj Kaddour al Sahraoui ;
  • une caravane de deux mille cinq cents chameliers accompagnée de six cents algériens. (?)

Ces troupes sont commandées par le général Colineau D'Annecy[Qui ?], commandant du secteur militaire de Mascara.

Le deuxième affrontement militaire entre Algériens et Français a lieu le 19 mai 1881 au lieu-dit El Mouilek, situé près de Ksar Chellala dans les monts Ksours.

Selon les rapports français, cette bataille a occasionné des pertes pour les deux parties, celles des Français étant estimées à soixante tués et vingt-deux blessés.

Après cette bataille, Cheikh Bouamama se dirige vers Labiod Sidi Cheikh ; ce qui aide les insurgés au cours de cette période à couper les fils du télégraphe reliant Frenda à El Bayadh et à attaquer les centres de la société franco-algérienne des alliés (?), tuant de nombreux employés espagnols de cette société, ce qui amène les autorités françaises à prendre certaines mesures pour protéger leurs intérêts, notamment en rassemblant quatre colonnes :

  • la compagnie de Ras El Ma confiée au colonel Janine ;
  • la compagnie Békhither sous le commandement du colonel Zouini ;
  • la compagnie de Tiaret confiée au colonel Brounoussiart ;
  • la compagnie d’El Bayadh dirigée par le colonel Tadieu puis par le colonel Négrier.

Les autorités françaises engagent des mouvements rapides consistant à envoyer des troupes vers le sud ouest de l'Algérie en vue d’encercler l’insurrection, pour ensuite se propager dans la région et étendre son influence sur tous les ksours de l’ouest oranais.

Le colonel Négrier est chargé de rétablir l'ordre. Le 15 août 1881 il fait bombarder le mausolée de Sidi Cheikh et profane sa tombe. Des exécutions sommaires ont lieu sur les populations isolées des plaines et collines dans la région d’El Bayadh ou de Chellala Dahrania.

Entre septembre et octobre 1881, les troupes françaises commandées par le général Coligneau et le général Louis sont attaquées près de Aïn Sefra.

Le général Louis fait détruire les deux ksours que possède Cheikh Bouamama, à savoir le ksar supérieur de Meghrar et le ksar inférieur de Meghrar ainsi que la zaouia de Cheikh Bouamama.

Pendant cette période, Cheikh Si Slimane Benhamza, chef des Ouled Sidi Cheikh el ghraba (ceux de l’ouest) se rallie à la révolte de Bouamama, à la tête de trois cents cavaliers. Il se dirige avec ses troupes vers le nord ouest de Ain Sefra et de là vers la région des Bekakra afin de faire pression sur les tribus insurgées.

Compte tenu de l’accroissement numérique des troupes coloniales qui reçoivent des renforts de toutes les régions, la pression s’accroît sur Cheikh Bouamama qui est contraint de se retirer en direction de la région de Figuig au Maroc, où son activité diminue et ses partisans se dispersent.

Certains parmi eux rejoignent Si Kaddour Benhamza, chef des Ouled Sidi Cheikh chraga (ceux de l’est), tandis que d’autres rejoignent les rangs de Cheikh Si Slimane Benhamza, chef des Ouled Sidi Cheikh el ghraba (ceux de l’ouest) ; le reste des combattants s’établit à Figuig et ses environs.

Le 16 avril 1882, les troupes d’occupation pourchassent Cheikh Bouamama sur le sol marocain mais il réagit par une contre-attaque sur le chott de Tighri qui occasionne des pertes humaines considérables.

Deuxième étapemodifier | modifier le code]

En juillet 1883, Cheikh Bouamama s'établit dans son village natal, El-Hammam El-Fougani, près de Figuig, afin d’entreprendre la réorganisation de ses troupes.

Inquiètes de cette activité intense, les autorités coloniales adressent un télégramme signé par le général Soucié, chef du 19e bataillon, au gouvernement de Paris, l’appelant à exercer des pressions sur le Sultan du Maroc afin qu’il chasse Cheikh Bouamama du territoire marocain car il constitue un danger pour les intérêts de la France dans la région[réf. nécessaire].

Cheik Bouamama doit quitter la région vers la fin de l’année 1883 pour se réfugier dans le Touat et demander la protection des habitants de l’oasis de Deldoul. Il y demeure jusqu’en 1894 et fonde une zaouïa où il entreprend de dispenser un enseignement religieux afin de poursuivre son combat et stopper l’expansion française dans le sud ouest[réf. nécessaire]. Il adresse des messages à l’ensemble des chefs des tribus sahariennes, notamment les touaregs qui lui proposent de venir s’installer chez eux afin de pouvoir s’entraider dans la lutte. D’autre part, certaines tribus[Qui ?] installées aux frontières algéro-marocaines se rallient à lui.

Les autorités françaises tentent d’étouffer la révolte et d'en limiter l'extension dans le sud par la création de centres commerciaux dans le territoire du Touat et de Tadikalt.

Troisième étapemodifier | modifier le code]

Alors que Cheikh Bouamama a réussi à rallier de nombreux partisans et gagner la confiance des populations des régions sahariennes, les autorités coloniales tentent de le rallier à leur cause. Des contacts sont pris par le biais de la Délégation Française à Tanger en 1892 afin de négocier avec lui la question de l’aman (la paix négociée) mais ne débouchent sur aucun résultat.

Les rapports d’amitié qui existent entre Cheikh Bouamama et les autorités marocaines suscitent l’inquiétude des autorités françaises, notamment après qu’il a été reconnu comme chef des tribus des Ouled Sidi Cheikh ayant sous son autorité toutes les régions sahariennes. Les Français tentent une nouvelle fois de gagner son amitié afin de faciliter leur d’expansion et d’étendre leur influence sur les régions sahariennes. Pour cela, le gouverneur général Édouard Laferrière décide le 16 octobre 1899 d’accorder l’aman total sans conditions.

Au début du XXe siècle, Cheikh Bouamama revient au Maroc et s’installe dans la région d’Oujda.

Conséquences de la résistance de Cheikh Bouamamamodifier | modifier le code]

  1. L’insurrection de Cheikh Bouamama constitue un défi important face à la politique de la IIIe République visant le parachèvement des opérations d’occupation totale de l’Algérie et du Sahara, et parvient à retarder et entraver les projets français dans le sud-ouest.
  2. La révolte de Cheikh Bouamama représente la phase finale de la résistance nationale contre le colonialisme français à travers les résistances populaires basées essentiellement sur la religion en tant que facteur mobilisateur des Algériens dans la lutte contre l’occupant.
  3. La révolte de Cheikh Bouamama est l’une des résistances populaires les plus violentes au cours du XIXe siècle après la résistance de l’Emir Abdelkader.
  4. La révolte de Cheikh Bouamama dévoile la faiblesse des Français face à la résistance, ce qui les amènent à rechercher des solutions politiques afin de mettre fin à la révolte en particulier après la deuxième étape 1883-1892, lorsque se pose la question de l’aman (trêve) recherchée par les autorités françaises auprès de Bouamama qui la rejette dans un premier temps à travers les correspondances et les pourparlers entrepris par la France.
  5. Les pertes humaines et matérielles sont parmi les conséquences les plus notables de la révolte.
  6. La révolte a accéléré l’achèvement des projets français de construction d'une voie ferrée dans la région reliant le nord au sud.
  7. Même si, en raison des entraves rencontrées et plus précisément les difficultés à unifier les deux branches des Ouled Sidi Cheikh ainsi que les pressions exercées par le sultan marocain Abd al-Aziz sur la révolte et son confinement aux frontières, la résistance de Cheikh Bouamama n’a pas pu réaliser son objectif qui était de chasser les Français de la région, elle a cependant démontré ses capacités de résistance par le ralentissement momentané de l’expansion française dans cette région.

Cheikh Bouamama dans la culture populairemodifier | modifier le code]

Le film L'Épopée de Cheïkh Bouamama a été réalisé en 1984 par Benamar Bakhti, avec l'acteur Athmane Ariouat dans le rôle-titre[23]. Le Château de Bouamama est le nom donné à une formation rocheuse aux environs de Béchar.

Notes et référencesmodifier | modifier le code]

  1. L'Algérie: histoire, société et culture, Hassan Remaoun, p. 215 livre en ligne
  2. « Biographie de Cheikh Bouamama », sur vitaminedz.com (consulté le 12 septembre 2015).
  3. F. Gourgeot, Situation politique de l'Algérie.
  4. L'Algérie belle et rebelle : de Jugurtha à novembre : poèmes, Boualem Bessaïh, Abdelaziz Bouteflika, Éditions ANEP, 2004, p. 100livre en ligne
  5. F. Gourgeot, L'odyssée d'une tribu saharienne : Les Djeramna (1881-1929), (lire en ligne), p. 28.
  6. et Revue historique francophone Zamane, Adnan Sebti, article en ligne
  7. L'Afrique française: bulletin mensuel du Comité l'Afrique française et du Comité du Maroc, 1895, Page 22
  8. [1]
  9. Krause, Peter, 1979-, Rebel power : why national movements compete, fight, and win (ISBN 978-1-5017-1267-8, 1-5017-1267-5 et 978-1-5017-1266-1, OCLC 961457756, lire en ligne).
  10. Sivers, Peter von, « Alms and Arms: The Combative Saintliness of the Awlad Sidi Shaykh in Algerian Sahara, Sixteenth to Nineteenth Centuries, Maghreb Review, 8 (5–6) », .
  11. Sivers, Peter von (2012), Algeria, Islamicus, (lire en ligne).
  12. Shillington, Kevin., Encyclopedia of African history, Fitzroy Dearborn, (ISBN 1-57958-245-1, 978-1-57958-245-6 et 1-57958-453-5, OCLC 56033052, lire en ligne).
  13. AHMED AGHROUT, « Algeria: Conquest and Resistance, 1831-1879 », dans Encyclopedia of African History (lire en ligne).
  14. L'Intérieur du Maghreb (XVe-XIXe siècle), Jacques Berque, p. 495livre en ligne
  15. et L’Expédition Wimpffen à l'Oued Guir en 1870, par Michel Lihoreau, p. 69.
  16. « http://www.algerie-monde.com/dossiers-algerie/cheikh-bouamama.html »( • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  17. www, benisnassen et com, Lalla Maghnia, (lire en ligne)
  18. admin site arc, « Cheikh Bouamama », sur www.arcencieldz.org (consulté le 4 janvier 2021)
  19. et La Question du Sud-ouest, par Camille Sabatier, p. 70.
  20. L'Islam et les Musulmans en France, Mohammed Telhine (lire en ligne)
  21. Les Déportés maghrébins en Nouvelle-Calédonie et la culture du palmier, Mélica Ouennoughi, p. 103.
  22. La Question du Sud-ouest, Par Camille Sabatier, p. 70-71.
  23. De l'émir Abdelkader à l'imam Chamyl : le héros des Tchétchènes et du Caucase, par Boualem Bessaïh, p. 380.

Voir aussimodifier | modifier le code]

Articles connexesmodifier | modifier le code]

Lien externemodifier | modifier le code]

  • Source : « http://algerian-history.info/resbouamama.htm »( • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)

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Pour les articles homonymes voir Bouamama Cet article ne cite pas suffisamment ses sources fevrier 2020 Si vous disposez d ouvrages ou d articles de reference ou si vous connaissez des sites web de qualite traitant du theme aborde ici merci de completer l article en donnant les references utiles a sa verifiabilite et en les liant a la section 160 Notes et references 160 En pratique 160 Quelles sources sont attendues 160 Comment ajouter mes sources 160 Cheikh Bouamama Statue de Cheikh Bouamama a El Bayadh Nom de naissance محمد بن العربي بن الشيخ بن الحرمة بن إبراهيم Naissance 1833Figuig Maroc Deces 17 octobre 1908 a 160 75 160 ans El Aioun Sidi Mellouk Maroc Commandement Homme d EtatMilitaire Conflits Conquete de l Algerie Faits d armes Bataille de SfissifaBataille de Ksar Chellala Autres fonctions Chef des tribus d Ouled Sidi Cheikh modifier 160 Cheikh Bouamama en arabe 160 الشيخ بوعمامة ou Boumama بوعمامة ou Bou Hamama de son nom complet Mohammed ben Larbi ben Cheikh ben Horma ben Mohammed ben Brahim ben Attaj ben Sidi Cheikh Abdelkader محمد بن العربي بن الشيخ بن الحرمة بن إبراهيم est ne en 1833 1 a Ksar Hammam Fougani de Figuig au Maroc 2 3 et mort le 7 octobre 1908 a El Aioun Sidi Mellouk dans la region d Oujda au Maroc pres de la frontiere algerienne 4 Il est de la famille des Ouled Sidi Taj appartenant a la tribu des Ouled Sidi Sheikh Gharaba relevant du Maroc selon le traite de Lalla Maghnia 5 6 7 Qualifie de 160 marocain qui represente l Algerie qui resiste 160 par Patrick de Gmeline 8 en Algerie il est considere comme a la fois un resistant algerien 6 9 10 11 une figure historique 12 13 un combattant reconnu et un personnage mystique 14 Il appartenait a la branche des Ouled Sidi Cheikh 15 Installe a Ksour Moghrar Foukani dans l actuelle Wilaya de Naama depuis 1873 il passe a la revolte 15 Reussissant a mettre un terme aux divergences tribales de son epoque il constitua sa base militaire a Moghrar Tahtani au sud de Ain Sefra et a Abiodh Sidi Cheikh 190 km au nord est de Moghrar d ou il dirigea la resistance contre la colonisation de l Algerie par l armee francaise de 1881 a 1908 participant a de nombreuses batailles et causant d importantes pertes a ses adversaires 16 Sommaire 1 Etymologie 2 Biographie 3 Contexte et remarque historique 4 Les conditions preliminaires a la resistance de Cheikh Bouamama 5 Les causes de la resistance du Cheikh Bouamama 5 1 Les causes directes 5 2 Les causes indirectes 5 3 Causes conjoncturelles 6 Les etapes de la resistance 6 1 Premiere etape 6 2 Deuxieme etape 6 3 Troisieme etape 7 Consequences de la resistance de Cheikh Bouamama 8 Cheikh Bouamama dans la culture populaire 9 Notes et references 10 Voir aussi 10 1 Articles connexes 10 2 Lien externe Etymologie modifier modifier le code Cheikh Bouamama a ete surnomme 160 Bouamama 160 car durant toute sa vie il a porte sur la tete un turban عمامة 160 amama 160 Ce dernier evoque la piete et l attachement a la religion musulmane Biographie modifier modifier le code Ville de Figuig lieu de naissance de Bouamama Cheikh Bouamama est issu de la famille des Ouled Sidi Taj 17 sa famille vit a Figuig 6 ou son pere Cheikh Larbi ben El Horma pratiquait le commerce des burnous et des bijoux entre la region de Figuig et Moghrar Tahtani 18 Contexte et remarque historique modifier modifier le code Le soulevement des Ouled Chikh a entraine seulement 6 000 nomades sahariens le Tell algerien est reste calme En 1871 la Kabylie l Algerois et le Constantinois ont fait drainer un million de personnes dans le mouvement de revolte 91 ref 160 necessaire 93 En 1864 la revolte du Tell de l Oranie et de l Algerois a fait 60 000 hommes revoltes L armee francaise s est deployee plus au nord Algerien qu ailleurs au Maghreb Tunisie et Maroc 19 En 1845 le Traite de Lalla Maghnia impose par l armee francaise separe la tribu des Ouled Chikh en deux une partie se retrouve du cote marocain les Ghraba a laquelle appartient Bouamama et l autre du cote algerien de la frontiere les Chraga 20 21 Les historiens ou militaires francais nomment la revolte de Cheikh Bouamama 160 L insurrection algerienne 160 19 Lors de la revolte de Cheikh Bouamama une grande famine s empare du pays surtout dans la region oranaise et le Tell 22 Les conditions preliminaires a la resistance de Cheikh Bouamama modifier modifier le code Depuis la resistance des Ouled Sidi Cheikh la region du sud oranais dispose d une autonomie relative dans la gestion de ses affaires internes Du fait de la faible concentration de colons dans cette region ou l armee francaise ne dispose que d un seul poste a Abiodh Sidi Cheikh fraction des Cheraga Suite aux batailles contre l armee francaise la famille des Ouled Sidi Cheikh s est dispersee Certains de ses membres sont contraints a l exil au Maroc alors que pour d autres c est l exode vers les regions de l extreme sud ou ils s etablissent dans la region de Golea La treve observee par les habitants de la region dans la resistance qu ils avaient declenchee en 1864 ne dure pas longtemps La branche des Ghraba des Ouled Sidi Cheikh emerge sur la scene a travers la lutte menee par Cheikh Si Maamar Ibn Cheikh Tayeb chef de la branche des ghraba contre l armee et les colons francais a partir du mois d avril 1875 Toutefois ce dernier est contraint de se retirer et est assigne a residence Mais a partir de 1880 une autre personnalite de la meme tribu emerge Cheikh Bouamama qui continue la lutte contre les colonisateurs francais et s oppose a leur expansion dans les regions sahariennes Les causes de la resistance du Cheikh Bouamama modifier modifier le code Le refus de l occupation francaise par le peuple algerien constitue le facteur le plus important ayant pousse Cheikh Bouamama a preparer et organiser l action de resistance armee Mais il existe d autres facteurs qui ont contribue a accelerer le declenchement de la revolte Les causes directes modifier modifier le code L assassinat le 22 avril 1881 d un officier francais le lieutenant Wayne Bruner qui occupe le poste de chef du bureau arabe de la region d El Bayadh ainsi que quatre de ses gardes parmi les spahis Cet officier essayait de mettre un terme a l activite du Cheikh Bouamama pas 160 clair Les causes indirectes modifier modifier le code De par son statut d homme de religion et chef de zaouia Cheikh Bouamama est impregne de l idee de la lutte contre les colonisateurs chretiens conquerants L apparition d idees reformistes comme l appel de Djemal ad Din al Afghani et du Sultan Abdul Hamid II a la mise en place d une alliance islamique dans le cadre du califat islamique en tant que base de changement de la situation des musulmans et en vue de chasser les colonisateurs ainsi que le role joue par les predicateurs de la tariqa Sanousiyya dans la sensibilisation des populations des regions du Sahara contre la penetration du colonialisme vont aussi dans ce sens Causes conjoncturelles modifier modifier le code La misere due a la politique menee par l administration francaise notamment l interdiction faite a certaines tribus de se deplacer entre 1879 et 1881 en particulier celles d Aflou d El Bayadh ainsi que les tribus nomades des monts des Ksour provoque un mecontentement serieux Cette interdiction a entraine la mort d une grande partie du cheptel le pourcentage de pertes ayant atteint pour la seule region d Aflou environ 80 160 soit trois cents betes dont 37 160 pour l annee 1879 1880 et 43 160 pour l annee 1880 1881 91 ref 160 necessaire 93 Cette degradation de la situation economique dans la region du sud oranais contribue a l embrasement de la lutte et au declenchement de la resistance La volonte manifestee par les autorites francaises d etablir un poste militaire d observation a Ksar Tiout apres l echec de la delegation officielle dans l etude du projet d extension de la voie ferree a travers le Sahara du sud ouest vers le departement d Oran en 1879 est aussi une source de mecontentement des populations Les etapes de la resistance modifier modifier le code Premiere etape modifier modifier le code Cheikh Bouamama ne declare la lutte contre le colonialisme francais dans la region du sud oranais qu apres avoir prepare toutes les tribus sahariennes par le biais des disciples de la confrerie repartis a travers la region notamment les tribus des Trafi des Rezaynia d El Ahrar Frenda et Tiaret Cette propagande trouve un large echo aupres des tribus de Ammour Hamiane et Chaamba Cheikh Bouamama reussit a rassembler environ deux mille trois cents soldats cavaliers et fantassins Le premier affrontement militaire entre Cheikh Bouamama et les troupes francaises a lieu le 27 avril 1881 au lieu dit Sfissifa au sud de Ain Sefra et s acheve par la defaite de l armee francaise et la mort au champ d honneur de certains hommes de Cheikh Bouamama parmi lesquels le chef des Maalif et le chef des Rezaynia Compte tenu de la gravite de la situation afin de reprimer la revolte les autorites francaises s empressent d envoyer dans cette region des renforts supplementaires composes de 160 deux bataillons diriges par le caid Kaddour Ould Adda 160 le bataillon de Tiaret dirige par El Hadj Kaddour al Sahraoui 160 une caravane de deux mille cinq cents chameliers accompagnee de six cents algeriens Ces troupes sont commandees par le general Colineau D Annecy Qui 160 commandant du secteur militaire de Mascara Le deuxieme affrontement militaire entre Algeriens et Francais a lieu le 19 mai 1881 au lieu dit El Mouilek situe pres de Ksar Chellala dans les monts Ksours Selon les rapports francais cette bataille a occasionne des pertes pour les deux parties celles des Francais etant estimees a soixante tues et vingt deux blesses Apres cette bataille Cheikh Bouamama se dirige vers Labiod Sidi Cheikh 160 ce qui aide les insurges au cours de cette periode a couper les fils du telegraphe reliant Frenda a El Bayadh et a attaquer les centres de la societe franco algerienne des allies tuant de nombreux employes espagnols de cette societe ce qui amene les autorites francaises a prendre certaines mesures pour proteger leurs interets notamment en rassemblant quatre colonnes 160 la compagnie de Ras El Ma confiee au colonel Janine 160 la compagnie Bekhither sous le commandement du colonel Zouini 160 la compagnie de Tiaret confiee au colonel Brounoussiart 160 la compagnie d El Bayadh dirigee par le colonel Tadieu puis par le colonel Negrier Les autorites francaises engagent des mouvements rapides consistant a envoyer des troupes vers le sud ouest de l Algerie en vue d encercler l insurrection pour ensuite se propager dans la region et etendre son influence sur tous les ksours de l ouest oranais Le colonel Negrier est charge de retablir l ordre Le 15 aout 1881 il fait bombarder le mausolee de Sidi Cheikh et profane sa tombe Des executions sommaires ont lieu sur les populations isolees des plaines et collines dans la region d El Bayadh ou de Chellala Dahrania Entre septembre et octobre 1881 les troupes francaises commandees par le general Coligneau et le general Louis sont attaquees pres de Ain Sefra Le general Louis fait detruire les deux ksours que possede Cheikh Bouamama a savoir le ksar superieur de Meghrar et le ksar inferieur de Meghrar ainsi que la zaouia de Cheikh Bouamama Pendant cette periode Cheikh Si Slimane Benhamza chef des Ouled Sidi Cheikh el ghraba ceux de l ouest se rallie a la revolte de Bouamama a la tete de trois cents cavaliers Il se dirige avec ses troupes vers le nord ouest de Ain Sefra et de la vers la region des Bekakra afin de faire pression sur les tribus insurgees Compte tenu de l accroissement numerique des troupes coloniales qui recoivent des renforts de toutes les regions la pression s accroit sur Cheikh Bouamama qui est contraint de se retirer en direction de la region de Figuig au Maroc ou son activite diminue et ses partisans se dispersent Certains parmi eux rejoignent Si Kaddour Benhamza chef des Ouled Sidi Cheikh chraga ceux de l est tandis que d autres rejoignent les rangs de Cheikh Si Slimane Benhamza chef des Ouled Sidi Cheikh el ghraba ceux de l ouest 160 le reste des combattants s etablit a Figuig et ses environs Le 16 avril 1882 les troupes d occupation pourchassent Cheikh Bouamama sur le sol marocain mais il reagit par une contre attaque sur le chott de Tighri qui occasionne des pertes humaines considerables Deuxieme etape modifier modifier le code En juillet 1883 Cheikh Bouamama s etablit dans son village natal El Hammam El Fougani pres de Figuig afin d entreprendre la reorganisation de ses troupes Inquietes de cette activite intense les autorites coloniales adressent un telegramme signe par le general Soucie chef du 19e 160 bataillon au gouvernement de Paris l appelant a exercer des pressions sur le Sultan du Maroc afin qu il chasse Cheikh Bouamama du territoire marocain car il constitue un danger pour les interets de la France dans la region 91 ref 160 necessaire 93 Cheik Bouamama doit quitter la region vers la fin de l annee 1883 pour se refugier dans le Touat et demander la protection des habitants de l oasis de Deldoul Il y demeure jusqu en 1894 et fonde une zaouia ou il entreprend de dispenser un enseignement religieux afin de poursuivre son combat et stopper l expansion francaise dans le sud ouest 91 ref 160 necessaire 93 Il adresse des messages a l ensemble des chefs des tribus sahariennes notamment les touaregs qui lui proposent de venir s installer chez eux afin de pouvoir s entraider dans la lutte D autre part certaines tribus Qui 160 installees aux frontieres algero marocaines se rallient a lui Les autorites francaises tentent d etouffer la revolte et d en limiter l extension dans le sud par la creation de centres commerciaux dans le territoire du Touat et de Tadikalt Troisieme etape modifier modifier le code Alors que Cheikh Bouamama a reussi a rallier de nombreux partisans et gagner la confiance des populations des regions sahariennes les autorites coloniales tentent de le rallier a leur cause Des contacts sont pris par le biais de la Delegation Francaise a Tanger en 1892 afin de negocier avec lui la question de l aman la paix negociee mais ne debouchent sur aucun resultat Les rapports d amitie qui existent entre Cheikh Bouamama et les autorites marocaines suscitent l inquietude des autorites francaises notamment apres qu il a ete reconnu comme chef des tribus des Ouled Sidi Cheikh ayant sous son autorite toutes les regions sahariennes Les Francais tentent une nouvelle fois de gagner son amitie afin de faciliter leur d expansion et d etendre leur influence sur les regions sahariennes Pour cela le gouverneur general Edouard Laferriere decide le 16 octobre 1899 d accorder l aman total sans conditions Au debut du XX e 160 siecle Cheikh Bouamama revient au Maroc et s installe dans la region d Oujda Consequences de la resistance de Cheikh Bouamama modifier modifier le code L insurrection de Cheikh Bouamama constitue un defi important face a la politique de la IIIe Republique visant le parachevement des operations d occupation totale de l Algerie et du Sahara et parvient a retarder et entraver les projets francais dans le sud ouest La revolte de Cheikh Bouamama represente la phase finale de la resistance nationale contre le colonialisme francais a travers les resistances populaires basees essentiellement sur la religion en tant que facteur mobilisateur des Algeriens dans la lutte contre l occupant La revolte de Cheikh Bouamama est l une des resistances populaires les plus violentes au cours du XIX e 160 siecle apres la resistance de l Emir Abdelkader La revolte de Cheikh Bouamama devoile la faiblesse des Francais face a la resistance ce qui les amenent a rechercher des solutions politiques afin de mettre fin a la revolte en particulier apres la deuxieme etape 1883 1892 lorsque se pose la question de l aman treve recherchee par les autorites francaises aupres de Bouamama qui la rejette dans un premier temps a travers les correspondances et les pourparlers entrepris par la France Les pertes humaines et materielles sont parmi les consequences les plus notables de la revolte La revolte a accelere l achevement des projets francais de construction d une voie ferree dans la region reliant le nord au sud Meme si en raison des entraves rencontrees et plus precisement les difficultes a unifier les deux branches des Ouled Sidi Cheikh ainsi que les pressions exercees par le sultan marocain Abd al Aziz sur la revolte et son confinement aux frontieres la resistance de Cheikh Bouamama n a pas pu realiser son objectif qui etait de chasser les Francais de la region elle a cependant demontre ses capacites de resistance par le ralentissement momentane de l expansion francaise dans cette region Cheikh Bouamama dans la culture populaire modifier modifier le code Le film L Epopee de Cheikh Bouamama a ete realise en 1984 par Benamar Bakhti avec l acteur Athmane Ariouat dans le role titre 23 Le Chateau de Bouamama est le nom donne a une formation rocheuse aux environs de Bechar Notes et references modifier modifier le code L Algerie histoire societe et culture Hassan Remaoun p 160 215 livre en ligne 160 Biographie de Cheikh Bouamama 160 sur vitaminedz com consulte le 12 septembre 2015 F Gourgeot Situation politique de l Algerie L Algerie belle et rebelle 160 de Jugurtha a novembre 160 poemes Boualem Bessaih Abdelaziz Bouteflika Editions ANEP 2004 p 160 100 livre en ligne F Gourgeot L odyssee d une tribu saharienne 160 Les Djeramna 1881 1929 1971 lire en ligne p 160 28 a b et c Revue historique francophone Zamane Adnan Sebti article en ligne L Afrique francaise bulletin mensuel du Comite l Afrique francaise et du Comite du Maroc 1895 Page 22 1 Krause Peter 1979 Rebel power 160 why national movements compete fight and win ISBN 160 978 1 5017 1267 8 1 5017 1267 5 et 978 1 5017 1266 1 OCLC 160 961457756 lire en ligne Sivers Peter von 160 Alms and Arms The Combative Saintliness of the Awlad Sidi Shaykh in Algerian Sahara Sixteenth to Nineteenth Centuries Maghreb Review 8 5 6 160 23 septembre 2017 Sivers Peter von 2012 Algeria Islamicus 24 septembre 2017 lire en ligne Shillington Kevin Encyclopedia of African history Fitzroy Dearborn 2005 ISBN 160 1 57958 245 1 978 1 57958 245 6 et 1 57958 453 5 OCLC 160 56033052 lire en ligne AHMED AGHROUT 160 Algeria Conquest and Resistance 1831 1879 160 dans Encyclopedia of African History lire en ligne L Interieur du Maghreb XV e XIX e siecle Jacques Berque p 160 495 livre en ligne a et b L Expedition Wimpffen a l Oued Guir en 1870 par Michel Lihoreau p 160 69 160 http www algerie monde com dossiers algerie cheikh bouamama html 160 Archive Wikiwix Archive is Google Que faire 160 www benisnassen et com Lalla Maghnia 22 mars 2018 lire en ligne admin site arc 160 Cheikh Bouamama 160 sur www arcencieldz org consulte le 4 janvier 2021 a et b La Question du Sud ouest par Camille Sabatier p 160 70 L Islam et les Musulmans en France Mohammed Telhine lire en ligne Les Deportes maghrebins en Nouvelle Caledonie et la culture du palmier Melica Ouennoughi p 160 103 La Question du Sud ouest Par Camille Sabatier p 160 70 71 De l emir Abdelkader a l imam Chamyl 160 le heros des Tchetchenes et du Caucase par Boualem Bessaih p 160 380 Voir aussi modifier modifier le code Articles connexes modifier modifier le code Histoire de l Algerie Conquete de l Algerie par la France Lien externe modifier modifier le code Source 160 160 http algerian history info resbouamama htm 160 Archive Wikiwix Archive is Google Que faire 160 Portail de l Algerie Portail du Maroc Portail de l histoire militaire Portail du monde colonial Ce document provient de 160 https fr wikipedia org w index php title Cheikh Bouamama amp oldid 185137645 160 Categories Histoire du MarocPersonnalite de l histoire algerienneSoufiResistance algerienne a la colonisation francaiseMilitaire algerienAnticolonial algerienChef de guerre musulmanPersonnalite de la religion musulmaneNaissance en 1833Naissance a FiguigDeces en octobre 1908Deces a El Aioun Sidi MelloukCategories cachees Article contenant un lien mortArticle manquant de references depuis fevrier 2020Article manquant de references Liste completeArticle utilisant une InfoboxArticle a reference necessairePortail Algerie Articles liesPortail Afrique Articles liesPortail Monde arabe Articles liesPortail Maghreb Articles liesPortail Maroc Articles liesPortail Histoire militaire Articles liesPortail Histoire Articles liesPortail Monde colonial Articles liesWikipedia Article biographiquePortail Biographie Articles lies Militaire, wikipedia, wiki, leyendo, leer, libro, biblioteca,

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